Tours: dans une harmonie éclectique

30 septembre 2020 par Bhavna Vasnani, volontaire européenne au BIJ 37

Quitter mon île tropicale pour une ville moyenne au centre de la France comme Tours a été un changement radical. Après seulement une semaine à vivre ici, je peux vous assurer que cette ville vous accueille et vous touche tous les jours d’une manière exceptionnellement naturelle. Et ce naturel n’est pas le fruit du hasard, car les couleurs de la nature, source d’équilibre terrestre et spirituel, entourent les quatre coins de cette ville. Ce n’est pas pour rien que la Touraine est connue sous le nom de Jardin de la France.

Les berges de deux fleuves traversent la ville: la Loire au nord et le Cher au sud. À cette époque de l’année, le niveau de la Loire est anormalement bas et, pendant mon premier jour ici, j’ai vu les locaux profiter de la chaleur sur les bancs de sable. Un paysage côtier entouré d’immenses arbres, le soleil éblouissant, l’écho de la nature et la vue panoramique de belles maisons de l’autre côté du fleuve, dans une commune voisine. Ce paysage dégageait une grande tranquillité, de celle qui est difficile à trouver dans les grandes villes.

En explorant, je suis tombée sur des boulevards sans fin avec des arbres feuillus, des parcs et des jardins, des maisons avec du lierre grimpant sur les façades, des architectures qui varient d’un quartier à l’autre. De temps en temps, on aperçoit des maisons à colombages qui vous transportent de manière inattendue dans le temps— et spécialement sur une esthétique éclectique qui transmet néanmoins une belle sensation d’équilibre.

La beauté de la ville est de pouvoir en apprécier chaque détail et elle vous surprend par chacun de ses aspects: le patrimoine, les paysages, les gens. Les gens ici sont gentils et joyeux, ils ne sont jamais pressés et ils profitent d’un soir sur une terrasse autant que les espagnols. Leur chère place Plumereau est toujours bondée. Désireuse de continuer à découvrir ce coin du monde où l’automne commence déjà à apparaître, je vous dis “à la prochaine!”


Traduction espagnole :

Tours: en ecléctica armonía

Cambiar mi isla de clima subtropical por una ciudad mediana del interior de Francia como lo es Tours ha supuesto un cambio drástico. Tras solo una semana viviendo aquí, puedo asegurar que esta ciudad te acoge y abraza cada día de una forma excepcionalmente natural. Y no es casual esta naturalidad, pues los colores de la naturaleza, fuente de equilibrio terrenal y espiritual, envuelven cada rincón de este lugar. Es por algo que Touraine, provincia histórica cuya capital era Tours, es conocida como le Jardin de la France.

La historia de Tours se remonta al siglo IV, a la época galo-romana. Las riberas de dos ríos atraviesan la ciudad: del río Loira al norte y del río Cher al sur. En esta época del año, el nivel del Loira está inusualmente bajo y, en mi primer día aquí, vi a los lugareños disfrutar del calor en los bancos de arena. Una estampa litoral rodeada de inmensas arboledas, la deslumbrante luz del sol, el eco de la naturaleza y la vista panorámica de hermosas casas al otro lado del río, en una comuna vecina. Aquel paisaje desprendía gran tranquilidad, de esa que es difícil encontrar en grandes ciudades.

Explorando me he tropezado con infinitos boulevards con frondosos árboles, parques y jardines, casas con hiedra trepadora en las fachadas, arquitecturas diversas que varían de quartier a quartier —de vez en cuando se vislumbran casas con entramado de madera que te transportan inesperadamente en el tiempo— y, sobre todo, con una estética ecléctica que, no obstante, transmite una bonita sensación de equilibrio.

Lo bello de una ciudad es poder apreciar cada detalle y esta sorprende con cada uno: el patrimonio, los paisajes, la gente. La gente aquí es amable y alegre, no van con prisas y disfrutan de una tarde de terraceo tanto como los españoles. Su querida Place Plumereau está siempre llena.

Con ganas de seguir descubriendo este rincón del mundo donde ya empieza a asomar el otoño, me despido con un “à la prochaine!”

BIJ 37 / 27 octobre 2020

Imprimer

Quelque chose d'autre